Journée Internationale Pour L Élimination Totale Des Armes Nucléaires

On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires, célébrée le 26 septembre: Les armes nucléaires n’offrent aucun gage de sécurité – seulement la promesse d’un anéantissement. La Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires nous invite à nous rappeler cet enseignement essentiel tiré de la guerre froide, durant laquelle l’humanité a joué sa survie sur plusieurs décennies. Malheureusement, l’ombre de l’anéantissement nucléaire plane toujours et s’étend rapidement, alimentée par les conflits et la méfiance, par l’augmentation des dépenses militaires et par l’accroissement des stocks d’armes, ainsi que par les pays qui... L’humanité s’engage dans la mauvaise direction.

Il est temps de changer de cap pour instaurer une paix durable grâce au désarmement. La journée internationale pour l'élimination totale des armes nucléaires est une initiative portée par l'Organisation des Nations unies (ONU) afin de sensibiliser le public et les gouvernements aux dangers des armes nucléaires et à... Elle vise à promouvoir un monde exempt de menaces nucléaires en encourageant le dialogue et l'engagement des États en faveur du désarmement. Cette journée est une occasion pour la communauté internationale de réaffirmer son engagement envers la non-prolifération et le désarmement nucléaire. L'Assemblée générale des Nations unies a institué cette journée en 2013 à la suite de plusieurs initiatives internationales visant à réduire le nombre d'armes nucléaires dans le monde. Son adoption découle des efforts continus de l'ONU depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale pour limiter la prolifération des armes nucléaires et promouvoir la paix et la sécurité internationales.

La première commémoration a eu lieu le 26 septembre 2014, date choisie en référence à un incident survenu en 1983, lorsque Stanislav Petrov, un officier soviétique, a évité un conflit nucléaire en ne réagissant... Depuis lors, cette journée est devenue un rendez-vous annuel pour mettre en lumière les enjeux du désarmement nucléaire. L'objectif principal de cette journée est de sensibiliser la communauté internationale aux dangers des armes nucléaires et de promouvoir leur élimination totale. Parmi les objectifs spécifiques figurent : Chaque année, des conférences, des débats et des campagnes de sensibilisation sont organisés par des gouvernements, des organisations internationales et des ONG pour marquer cette journée. L'ONU joue un rôle central en organisant des événements visant à promouvoir le désarmement nucléaire et à encourager les États à renforcer leurs engagements.

«Alimentées par des divisions géopolitiques et une méfiance croissantes, les tensions atteignent des sommets. [...] Nous devons mettre fin à cette folie avant qu’il ne soit trop tard» Le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres Le risque de guerre nucléaire – que ce soit par accident, par erreur ou intentionnellement – est plus grand que jamais. Il existe plus de 12 500 armes nucléaires dans le monde et leur utilisation, même limitée, causerait des dégâts humains, environnementaux et économiques catastrophiques. Dans le même temps, plus de 100 milliards de dollars des États-Unis sont consacrés chaque année aux armes nucléaires. Il est urgent d’investir ces ressources dans les services publics, l’action climatique et la protection sociale:

par rapport à d’autres pays, les forces armées du monde représentent ensemble la quatrième plus grande empreinte carbone. Luc Triangle, secrétaire général de la CSI, a déclaré: «Les travailleurs paient un lourd tribut à un système qui privilégie les armes au détriment de la protection sociale. Il est temps de mettre fin à la course aux armements, d’éliminer totalement les armes nucléaires et d’investir dans la paix, la démocratie et la prospérité partagée». La journée internationale du 26 septembre commémore la catastrophe nucléaire à laquelle a échappé le monde en 1983, lorsque le colonel Stanislav Petrov a évité une guerre nucléaire en n’informant pas ses supérieurs d’une... Deux ans plus tard, les puissances nucléaires ont reconnu qu’«une guerre nucléaire est impossible à remporter et ne doit jamais être entreprise ». On trouvera ci-après le discours du Secrétaire général de l’ONU, M.

António Guterres, à la Réunion plénière de haut niveau pour célébrer et promouvoir la Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires à New York, aujourd’hui: Cette Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires vient nous rappeler une vérité fondamentale. Si l’on veut empêcher le recours aux armes nucléaires, il n’y a qu’un seul moyen: les éliminer. Toute utilisation de l’arme nucléaire – quels que soient le lieu, le moment ou les circonstances – déclencherait une catastrophe humanitaire d’une ampleur colossale. Ce n’est point là une hyperbole. C’est le message intemporel porté par les hibakusha, les survivants d’Hiroshima et de Nagasaki.

Je me suis engagé auprès d’eux –et auprès du monde entier– à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour mobiliser les pays autour de la nécessité de faire disparaître ces engins de... Il y a urgence. Une inquiétante course aux armements se prépare. Le nombre d’armes nucléaires pourrait augmenter pour la première fois depuis des décennies. Les normes adoptées de haute lutte pour prévenir l’utilisation, la dissémination et l’expérimentation des armes nucléaires sont aujourd’hui mises à mal. L’architecture mondiale du désarmement et de la non-prolifération se délite.

À la faveur de la modernisation des arsenaux nucléaires, ces armes deviennent plus rapides, plus précises et plus furtives. À nouveau, la menace du recours à l’arme nucléaire est brandie. C’est de la pure folie. Nous devons renverser la vapeur. Instituée par l’adoption de la résolution 68/32 en 2013, cette journée vise à renforcer « la sensibilisation et l’éducation du public sur la menace que représentent les armes nucléaires pour l’humanité et la nécessité... Cette réunion de haut niveau est l’occasion pour les États et la société civile de réfléchir aux progrès réalisés en matière de dés- armement nucléaire.

Soixante-dix-neuf États se sont exprimés. Parmi eux, une écrasante majorité (notamment l’Afrique du Sud, Indonésie, Brésil, Malte, Irlande) a manifesté une profonde inquiétude quant à l’absence d’avancée sur le désarmement. Une réunion essentielle étant donné la réalité de la menace nucléaire, mais qui n’a pas encore vu la participation de la France et de l’Allemagne (dont la dernière participation date de 2016). Il est vrai qu’à l’heure où ces deux États poursuivent une politique de dissuasion indépendante et dans le cadre de l’Otan, c’était peut-être « plus honnête » que de venir clamer une volonté d’agir... En effet, Paris est engagé dans des programmes de modernisation et de renouvellement extrêmement coûteux (7,62 milliards € par an selon la Loi de programmation militaire 2024-2030) et l’Allemagne reçoit sur son sol les... Mais le plus préoccupant dans l’attitude de ces deux États — qui peuvent certes présenter des actions en faveur d’un monde sans armes nucléaires (pour Berlin, pensons à sa participation comme État observateur au...

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